Auto-éloge de mon moi imparfait

Je dois vous avouer, mes chers blogueux, je ne suis pas parfaite. Eh oui, je suis même tout le contraire ! Comme tout le monde, quoi ! 

Pour commencer, je suis gentille. C'est mal, très mal. 'Fin pas pour les autres, qui le vivent très bien, hein, mais pour moi même votre serviteur, c'est un fléau. "Tu veux que je repeigne ton appart avec une fourchette tordue en poil de cul de mamouthe ? Mais bien sur, ça ne me pose aucun problème !" A vos ordre, mon capichef, et avec le sourire, en plus. Depuis toujours mes parents me répètent qu'il-faut-savoir-dire-non, mais décidément un mot qui est exclu de mon vocabulaire ; quoique je progresse, mais pas assez. C'est très emmerdant, en fait, dire toujours oui, alors qu'on pense non. Non, en fait le pire chez moi c'est "oh mais si tu veux que je t'aide" et deux seconde après "mais POURQUOI j'ai dit çaaaaa", ça, c'est ma spécialité, l'apogée de ma gentillesse gratuite : et j'arrive a me mettre dans des situations incroyables, dustyle a avoir des services à rendre a tire larigo (si quelqu'un a une idée du comment-ça-s'écrit, je l'en remercie) en très peu de temps.

Trop de gentillesse tue la gentillesse, sachez le, brebis égarées !

Aussi je suis franche, et honnête. C'est mal, très mal. 'Fin surtout pour les autres...Même si je suis "la gentille", je n'en suis pas moins franche, si j'aime pas quelqu'un, je ne vais pas m'embêter a "faire comme si". Le pire, c'est quand je connais bien la personne, que je suis amie avec elle et qu'elle m'insuporte. Disons que si mademoiselle ma meilleure amie m'ennerve, elle le comprendra très vite, parce que pour moi, l'amitier passe par la franchise. Non pas que je ne sois pas tolérente, mais pas soummise non plus. Ca peut paraître un peu contradictoire avec ma gentillesse naïve, mais c'est comme ça (ce serait trop simple, sinon). Aussi, je ne triche jamais. 'Fin bon, les formules dans la calculatrice, ça conmpte pas. Mais je ne triche jamais, même pas pour faire mon "élève sérieuse-modèle-appliquée", étiquette éternelle depuis ma tendre enfance, juste par honnèteté envers moi et par respect pour les prof. D'une part, si j'ai une mauvaise note, si je me plante, je préfère ça qu'a avoir des bons résultats qu'a avoir une bonne note qui ne viendrai pas de moi : je suis du genre a me démerder seule et à assumer ce que je fais, meme quand c'est mauvais. Et par respect par les profs, parce que je respecte ceux qui font de moi une personne, une future adulte.

Franche et honnete, c'est pas net (ehuai, je fais aussi dans la rime pourrie, moi)

Un p'tit dernier pour la route, je suis naïve, mais je me soigne avec la malchance et la trahison. Ben ouai parait que le genre humain n'est pas si honorable que je ne me forçais à le croire. J'ai cru qu'on m'avait aimé, mais en fait, soit on était tellement bourré qu'on ne savait pas ce qu'on disait, soit on voulait juste me sauter, petite française innocente que j'étais. Mais bon j'y croyais encore (sur ce point, j'ai carrément bien fait, vu que je cotois une vraie perle de la gente masculine, et que je l'aime très fort, avec pleins de petits coeurs en guimauve). J'ai cru en l'amitié durable et sincère, en l'honneteté des autres, mais on a préférer utlisiser ma gentillesse. Et j'ai été déçue (d'ou ma franchise, d'ailleurs)

En fait on s'en fiche de tout ça, mais je le dis quand même.